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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants et directeurs de La Démocratie pacifique, [29 novembre 1843]
Sur la souscription de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange, envoyée le 3 juillet 1843 et dont Godin n'a pas reçu l'avis de réception. Sur les abonnements de Lhermitte, « mon collaborateur », et de Michaud de Prisches à La Phalange et à La Démocratie pacifique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 13 octobre 1843
Sur la doctrine phalanstérienne : Godin encourage son cousin à étudier l'œuvre de Charles Fourier et évoque la transformation de La Phalange en journal quotidien, La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 12 janvier 1844
A propos de l'abonnement à La Démocratie pacifique. Sur les conditions d'existence des tisserands et des ouvriers du bois de la région du Nouvion-en-Thiérache (Aisne).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérant directeur de La Démocratie pacifique, 2 mars 1844
Sur une confusion relative au réabonnement souscrit par Godin au nom de Lhermitte à La Démocratie pacifique : le journal est toujours adressé à Godin malgré sa réclamation précédente, et la négligence n'est pas de son fait mais du fait des bureaux du journal.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérant directeur de La Démocratie pacifique, 6 février 1844
Sur une confusion relative au réabonnement de Lhermitte à La Démocratie pacifique. Sur la souscription au capital [de la Société pour la transformation de La Phalange en journal quotidien] : le montant nécessaire n'étant pas atteint, Godin envoie une somme de 125 F dont il pourra retirer les coupons d'actions à Paris lors d'un prochain voyage pour l'exposition des produits de l'industrie. Godin ajoute que la suppression de l'épigraphe de la Démocratie pacifique étonne les lecteurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 27 février 1845
Godin informe ses correspondants qu'à la suite de l'appel de La Démocratie pacifique, il a ouvert une souscription pour la médaille d'Eugène Sue. Il envoie 9 F et commande plusieurs ouvrages qu'un représentant de Godin retirera à Paris dans les bureaux du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 13 janvier 1845
Godin rappelle à ses correspondants qu'il a souscrit un abonnement à La Phalange au nom de Lhermitte et que le 27 août 1844, il a souscrit un second abonnement à ce journal. Il envoie 60 F pour le paiement des abonnements de Lhermitte à La Phalange et à La Démocratie pacifique et de monsieur Gosse à Prisches (Nord) à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 8 décembre 1845
À propos d'une circulaire du 16 août mentionnée dans la « Petite correspondance » [de La Démocratie pacifique]. Godin demande l'envoi des titres correspondants aux souscriptions qu'il a déposées à Paris et qu'Allyre Bureau avait promis d'envoyer chez monsieur Doloi à Saint-Quentin. Godin demande qu'on lui adresse des almanachs, et il envoie 8 F pour l'abonnement au numéro de quinzaine [de La Démocratie pacifique] de messieurs Gosse à Prisches, Viéville-Charlemagne à Esquéhéries et Élisée Drucbert rue du Palais-de-justice à Saint-Quentin. Godin reproche à ses correspondants la publication du feuilleton du dernier numéro de quinzaine de la Démocratie pacifique : « On ne devrait pas en infliger de pareils à La Démocratie pacifique ; douze grandes colonnes de papier noircies ! Rien n'a pu rester dans la mémoire de ce que je me suis efforcé d'y lire que la couleur. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 23 décembre 1845
Jean-Baptiste André Godin demande pourquoi sa lettre du 8 décembre est restée sans réponse. Il indique être suffisamment pourvu d'almanachs et souscrit un abonnement de 6 mois au numéro de quinzaine de La Démocratie pacifique au prix de 3 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 12 janvier 1846
Godin demande à que monsieur Gosse de Prisches (Nord), nouveau sympathisant phalanstérien, soit inscrit dans la série du dévouement au nombre des actionnaires de La Démocratie pacifique pour la somme de 100 F ; il demande à ce que le titre soit envoyé chez lui et non à Prisches ou chez Doloi à Saint-Quentin. Sur la rente de l'École sociétaire : Godin et Lhermitte versent deux cents francs ; encouragements de Godin. Godin envoie 9 F pour deux abonnements au numéro de quinzaine de La Démocratie pacifique aux noms de Pierre Vaudois à Prisches par Landrecies (Nord) et de Salandre-Dessons à Sains-Richaumont par Guise (Aisne). Sur le titre de monsieur Moricourt-Viéville.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 19 mars 1846
Godin envoie 16 F [dont l'emploi est indiqué à la fin du brouillon de la lettre sur le cahier ARCH-FAM-2021-0-0815]. Sur une pétition lancée par la Démocratie pacifique. Godin évoque la difficulté du libraire de Guise d'obtenir des livres de la Librairie sociétaire, que le Comptoir central de la librairie n'expédie plus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 février 1846
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 29 avril 1846
Envoi d'un mandat de 61 F pour l'abonnement de Lhermitte d'Esquéhéries à La Démocratie pacifique et à La Phalange, l'abonnement de Caron fils d'Esquéhéries au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique et la contribution de lui-même et de Lhermitte à la rente de l'École sociétaire. Godin indique qu'il compte bientôt aller à Paris. Il fait remarquer que certains abonnés au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique en jugent la lecture trop sérieuse, pas assez amusante et ne renouvelleront pas leur abonnement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 1er novembre 1846
L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin et Lécolier, et pour le versement à la rente de l'École sociétaire à son nom et à celui de Lhermitte. Godin commande une douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 28 février 1847
Godin propose à ses correspondants de publier en feuilleton dans La Démocratie pacifique une nouvelle qu'il a écrite. Godin envoie 6 F pour le renouvellement de son abonnement à La Phalange, à adresser à Guise désormais et non plus à Lhermitte à Esquéhéries, et pour le versement de Godin père à la rente de l'École sociétaire. Il leur signale les numéros de La Démocratie pacifique qui ne lui sont pas parvenus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, vers le 29 septembre 1847
Sur une erreur d'adresse d'envoi de La Démocratie pacifique. Godin a demandé au facteur de remettre le numéro au Cercle de Guise. Godin envoie 6 F pour un abonnement de monsieur Dourlet, contremaître de fabrique à Guise, au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 juillet 1847
Godin envoie 147,50 F pour les abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et les versements à la rente de l'École sociétaire de lui-même, de Gosse à Prisches (Nord) et de Lhermitte à Esquéhéries. Il signale que Gosse, qui bénéficiait d'un abonnement annuel à La Démocratie pacifique n'a reçu le journal que pendant trois mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 22 octobre 1847
Godin rappelle à ses correspondants qu'il leur a envoyé une annonce pour le recrutement d'un voyageur de commerce qui n'a paru qu'une seule fois, sans résultat, dans le numéro du 11 avril 1847 de La Démocratie pacifique : « Je me suis dit si le nombre des insertions est la mesure du dévouement, je suis au nombre des dévoués méconnus. » Godin souhaite que soit à nouveau publiée une annonce au titre de l'entraide entre phalanstériens, non seulement pour un voyageur de commerce mais aussi pour la direction sous sa surveillance d'un établissement employant 50 ouvriers à fondre le fer et le cuivre et à l'ajustage des pièces d'appareils de chauffage. Godin envoie 30 F et demande l'envoi d'un traité de phrénologie et des almanachs, ainsi que des reçus des versements à la rente de l'École sociétaire par lui-même et Lhermitte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 23 décembre 1847
Godin envoie 103 F, auxquels s'ajoutent 14 F versés par Véran Sabran à La Démocratie pacifique ; il renouvelle plusieurs abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et réalise des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et aux noms de Gosse, dont la nouvelle adresse est au Petit-Fayt près d'Avesnes dans le Nord, et de Véran Sabran. Godin communique l'adresse de son dépositaire à Paris à l'intention de Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lejeune, 2 avril 1848
Godin indique à son correspondant qu'il est recommandé par La Démocratie pacifique pour être candidat aux prochaines élections. Godin l'informe qu'il compte obtenir à Guise deux à trois mille voix, l'invite à le rejoindre et prône l'union des phalanstériens. Godin envoie à Lejeune la profession de foi de Véran Sabran et la sienne et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 5 août 1848
Godin informe ses correspondants que Barral lui a écrit le 28 juillet 1848 pour lui annoncer qu'il avait déposé les documents du procès en contrefaçon à La Démocratie pacifique, et qu'il ne les a toujours pas reçues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin a reçu des numéros de la Démocratie pacifique par la poste mais il signale qu'il lui en manque encore. Il informe ses correspondants qu'il a bien reçu le paquet d'entretiens socialistes, qu'il en a fait usage, mais fait remarquer qu'il faut les donner plutôt que les vendre car le salaire des travailleurs ne leur permet pas d'acheter des livres. Il leur explique que l'ignorance des masses est profonde et que les brochures peuvent être utiles, mais pas à court terme dans les campagnes, où l'on ne peut gagner rapidement l'opinion. Godin envoie un billet de 100 F à ses correspondants en paiement de son abonnement à la Démocratie pacifique et à La Phalange, de livres et d'estampes (vue du phalanstère et portrait de Fourier) à lui faire passer rapidement par Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 janvier 1849
Sur le financement de l'École sociétaire : Godin regrette que les ressources manquent à l'École : «[Je] ne conçois pour limites au dévouement que doivent inspirer les convictions phalanstériennes que l'épuisement absolu de ressources et je suis encore loin de là. » ; il juge que le sort de la rente de l'École est lié à « la proposition de réalisation que notre ami Considérant (sic) doit faire à l'assemblée nationale constituante » ; il pense que le phalanstère est encore éloigné du domaine politique, que l'étude de la théorie de Fourier est nécessaire pour forger des convictions et que seuls les livres peuvent le permettre. Il les enjoint de faire connaître la situation de l'École par la « Petite correspondance » [de la Démocratie pacifique] et par des circulaires, et de lui écrire en cas d'urgence. Godin envoie 200 F qui portent ses apports à 340 F depuis le 16 novembre 1848, à utiliser pour la rente de l'École, pour les abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et pour l'achat de livres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 février 1849
Godin transmet deux communications, deux coupons de sa souche [de cotisations à la rente de l'École sociétaire] et la somme de 64 F. Il demande le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifiquede monsieur Poupart à Lesquielles et l'envoi par l'intermédiaire de Véran Sabran d'une vue du phalanstère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 janvier 1849
Godin demande qu'on lui envoie les ouvrages qu'il a commandés par sa lettre du 10 janvier 1849. Il souhaite qu'on lui communique la liste des phalanstériens de Charleroi, ainsi que les statuts de la colonie du Sig, sur laquelle des renseignements lui sont demandés. Il voudrait des informations sur la situation financière de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 18 mai 1849
Godin renouvelle un abonnement à La Démocratie pacifique au nom de Poupart à Lesquielles-Saint-Germain et souscrit un abonnement au numéro de huitaine du journal au nom de Romarisse, ouvrier fondeur à Guise, dont le prix est à porter sur son compte de librairie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 23 mars 1849
Godin souscrit un abonnement au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique au nom de Millet, ajusteur à Guise, et demande de porter la dépense de 4 F sur son compte de librairie, créditeur de 32,45 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 20 septembre 1849
Godin accuse réception du numéro 11 du Bulletin phalanstérien contenant un appel de Victor Considerant ; il promet de verser 1 000 F au bénéfice des sociétés créées en 1840 et 1843 [pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier et la publication de la Démocratie pacifique], comprenant les 500 F prêtés en 1848 à La Démocratie pacifique ; il envoie 100 F à titre d'avance. Godin explique qu'il croit à un découragement général parmi les phalanstériens. Il constate que les circulaires et les appels du Bulletin sont devenus une habitude et n'éveillent plus l'attention des destinataires. Il livre un conseil aux dirigeants de l'École pour exciter l'intérêt des phalanstériens et les presser à la générosité envers l'École : « Élevez les cœurs au diapason de l'unitéisme. Pour cela, faites lithographier immédiatement une nouvelle circulaire dans laquelle vous ferez ressortir les chances probables de l'appel européen, les avantages qui en résulteront, l'espoir d'une réalisation prochaine dont dépendent notre salut et le salut de l'humanité. Demandez formellement l'accusé de réception de l'appel de Considérant (sic) et la détermination de chacun. » Godin joint à sa lettre une note relative à son compte de librairie et aux abonnements, par laquelle il renouvelle son abonnement à La Démocratie pacifique et à La Phalange et celui de Poupart de Lesquielles-Saint-Germain à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux phalanstériens, 3 octobre 1849
Godin appelle l'attention de son correspondant sur l'appel de Considerant en exil paru dans le Bulletin phalanstérien n° 11 relatif au capital des sociétés créées en 1840 et 1843 pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier et la publication de la Démocratie pacifique. Godin précise qu'il écrit à la demande de Victor Considerant qui lui a adressé une lettre à ce sujet depuis son exil [le 27 septembre 1849]. Godin fait le constat que les phalanstériens sont isolés et négligent d'apporter leur soutien à l'École sociétaire. Il encourage son correspondant à éveiller l'intérêt des phalanstériens de sa connaissance : « Est-ce se tromper de croire par exemple qu'il y a maintenant en France plus de six mille personnes ayant compris que la Théorie de Fourrier (sic) contient les moyens de salut du monde, et que ces personnes sont en état de faire quelque sacrifice pour la propagation de cette théorie ? Est-ce se tromper de croire que chacune d'elles pourrait verser cent francs en moyenne dans ce but ? » Godin pense qu'il est possible de réunir 600 000 voire 300 000 F : « C'est à ce prix que nous sommes peut-être à la veille de la réalisation et que nous pouvons ménager à l'humanité la voie de la terre promise.½ Il proclame que l'avènement du régime d'association intégrale préservera l'humanité de l'anarchie sociale et des révolutions. Godin informe son correspondant qu'il écrit également aux phalanstériens du département ; il souhaite que soient sollicitées les « personnes sympathiques à nos idées dans le cercle le plus étendu possible », au-delà du groupe des phalanstériens actifs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 8 novembre 1849
Godin informe ses correspondants qu'il a reçu une lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 qui le prie de lui faire réponse par leur intermédiaire. Godin joint à sa lettre sa réponse à Considerant, qu'il a tardé à la rédiger car il était en attente de résultats qu'il n'a pas obtenus. Pour mener une propagande efficace, il demande à ses correspondants de lui communiquer la liste de leurs actionnaires dans le département de l'Aisne avec le montant de leur souscription, la liste des contributeurs à la rente de l'École sociétaire avec le montant de leurs cotisations et la liste de leurs abonnés. Godin envoie un mandat de 440,05 F pour créditer son compte de librairie et demande de remettre à Véran Sabran une douzaine d'almanachs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 décembre 1849
Suivant la demande faite dans le Bulletin phalanstérien n° 11, Godin informe les gérants de La Démocratie pacifique que le montant des cotisations à la rente de l'École sociétaire qu'il a collectées en 1849 est de 286,80 F. Il indique qu'il espère collecter le même chiffre en 1850. Il remet la somme de 67 F à ses correspondants, qui correspond à des cotisations à la rente et aux abonnements de Godin à La Démocratie pacifique et à La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 6 juin 1850
Godin annonce à ses correspondants qu'il a pris connaissance avec regret de la nécessité pour l'École sociétaire de suspendre la publication de La Démocratie pacifique en raison du manque de concours des sympathisants. Il constate que l'envoi du journal lui a été suspendu. Il demande que l'envoi en soit continué et adresse à ses correspondants 18 F en paiement de son abonnement au journal, somme à laquelle il ajoute 90 F qui correspondent aux cotisations qu'il a collectées pour la rente de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 30 octobre 1850
Godin écrit aux gérants de La Démocratie pacifique à propos à la suite d'une lettre que lui a envoyée leur ami Tandon. Godin envoie 155 F, somme qui comprend des versements à la rente de l'École sociétaire, à l'abonnement de Godin à La Démocratie pacifique et à l'achat d'almanachs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 11 avril 1851
Godin souscrit deux abonnements à La Démocratie pacifique pour monsieur Poulet-Nozal à Guise et pour monsieur Millet à Guise. Au sujet d'une prime.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 22 juin 1851
Godin informe ses correspondants que monsieur Debray de La Ferté-Chevresis leur a commandé le livre de François Coignet, Réforme du crédit et du commerce, mais n'a rien reçu. Il demande qu'on lui envoie l'ouvrage et souscrit pour lui un abonnement à la Démocratie pacifique. Godin envoie 132,71 F pour l'abonnement de Debray et de lui-même à La Démocratie pacifique et le versement de cotisations à la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 1er novembre 1846
L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert, à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin, et Lécolier, et pour des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et au nom de Lhermitte. Godin commande cinq douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 28 février 1847
Godin propose à ses correspondants de publier en feuilleton dans La Démocratie pacifique une nouvelle qu'il a écrite. Godin envoie 6 F pour le renouvellement de son abonnement à La Phalange, à adresser à Guise désormais et non plus à Lhermitte à Esquéhéries, et pour le versement de Godin père à la rente de l'École sociétaire. Il leur signale les numéros de La Démocratie pacifique qui ne lui sont pas parvenus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 juillet 1847
Godin adresse aux gérants de La Démocratie pacifique un effet de 147,50 F pour ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, pour ses versements à la rente de l'École sociétaire, pour l'abonnement de Gosse de Prisches au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique et pour les versements à la rente de ce dernier et de Lhermitte d'Esquéhéries. Godin informe ses correspondants que Gosse, qui avait payé un abonnement d'un an l'année précédente, n'a reçu le journal que pendant trois mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, vers le 29 septembre 1847
Sur une erreur d'adresse d'envoi de La Démocratie pacifique. Godin a demandé au facteur de remettre le numéro au Cercle de Guise. Godin envoie 6 F pour un abonnement de monsieur Dourlet, contremaître de fabrique à Guise, au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 22 octobre 1847
Godin rappelle à ses correspondants qu'il leur a envoyé une annonce pour le recrutement d'un voyageur de commerce qui n'a paru qu'une seule fois, sans résultat, dans le numéro du 11 avril 1847 de La Démocratie pacifique : « Je me suis dit si le nombre des insertions est la mesure du dévouement, je suis au nombre des dévoués méconnus. » Godin souhaite que soit à nouveau publiée une annonce au titre de l'entraide entre phalanstériens, non seulement pour un voyageur de commerce mais aussi pour la direction sous sa surveillance d'un établissement employant 50 ouvriers à fondre le fer et le cuivre et à l'ajustage des pièces d'appareils de chauffage. Godin envoie 30 F et demande l'envoi d'un traité de phrénologie et des almanachs, ainsi que des reçus des versements à la rente de l'École sociétaire par lui-même et Lhermitte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 14 décembre 1847
En réponse à sa lettre du 31 juillet 1847, Godin envoie à Véran Sabran une copie [non jointe] d'une note d'achat de portraits [de Charles Fourier] comptés par erreur à 32 F.

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